De nombreux Camerounais vivant en Europe ou aux États-Unis souhaitent investir dans leur pays d’origine, notamment dans le secteur immobilier, mais se heurtent à des obstacles majeurs : escroqueries, manque de transparence, lenteur administrative.
Les risques majeurs
- Détournement de fonds : Les proches sollicités peuvent utiliser les fonds à d’autres fins.
- Absence de documents légaux : Beaucoup achètent sans titre foncier ou contrat notarié.
- Non-respect des délais : Les constructions prennent souvent du retard, voire sont abandonnées.
Bonnes pratiques pour investir en toute sécurité
- Faire appel à des professionnels certifiés : Agences immobilières agréées, notaires et avocats spécialisés permettent de sécuriser les démarches.
- Contrats clairs et notariés : Chaque transfert d’argent ou accord doit être accompagné d’un contrat enregistré.
- Utiliser des plateformes numériques de confiance : Certaines startups permettent désormais de suivre son chantier à distance, avec preuves photographiques et tableaux de bord de suivi.
- Privilégier les projets immobiliers proposés par des promoteurs reconnus : De plus en plus de projets destinés à la diaspora garantissent un accompagnement complet et une livraison clés en main.
Financement depuis l’étranger
Des banques locales offrent des produits adaptés à la diaspora, permettant le financement de projets immobiliers en plusieurs tranches, avec garanties solides.
Exemples d’initiatives réussies
- Des projets résidentiels à Yaoundé construits en partenariat avec des coopératives de la diaspora.
- Des constructions livrées en moins de 12 mois à Kribi grâce à la gestion via plateforme de suivi.
Conclusion
Investir dans l’immobilier au Cameroun depuis l’étranger est tout à fait possible, à condition d’adopter une démarche structurée, contractuelle et professionnelle. Avec les bons partenaires, la diaspora peut devenir un acteur clé du développement immobilier du pays.